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« Cabanes au bord du Bassin » – Huile sur toile – 65 x 46
* Marithé *
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Cabanes d’enfance
Cabanes de vacances
De solitaires errances
Cabanes d’eau
Loupiots dans les roseaux
Blottis dans leur nid comme des oiseaux.
Cabane se pare de brande ou de fougères
A l’orée de la forêt usagère
Se cache un petit pied-à-terre
Nous portons tous en nous
Nos rêves de bâtisseurs fous
Nos repères de petits filous
De cathédrales éphémères
De grottes bâties sous la mer
Dont nous serions propriétaires.
Même dans un carton
Où faire le dos rond
A en perdre l’horizon
On peut quand même naviguer
Et cultiver ses visées
Vers des contrées inexplorées
Se raconter des histoires
Remplir son quotidien d’illusoire
Depuis son observatoire
S’isoler en pleine nature
Du temps qui passe n’avoir cure
Vivre au ras de la verdure.
Compter ses trésors, ses bouts de ficelle
Perché dans les arbres-nacelles
Au bout du bout de l’échelle
Et dans la chaleur du foin
Etre tout près, laisser croire qu’on est loin
Prendre les étoiles et la lune à témoin
Avec un marteau, des planches et quelques clous
Un pinceau, un drap, le tout sens dessus-dessous
Jouer les loups de mer un drapeau à la proue
Il ne manque que quelques mots
Dans cet écheveau de possibles, un scénario
Un seul, pour jouer à si j’étais un héros.
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* Maïté L *
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Hommage aux Cabanes d’Aliénor/Maïté :
http://www.eclats-de-mots.fr/2011/09/07/couleurs-cabanes-dans-un-ecrin-meconnu-biganos/
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